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lundi, 13 août 2012

Non à la charia !

daniel-pipes-v.jpgDes citoyens de l'Oklahoma
disent non à la charia
Source :
http://fr.danielpipes.org
Adaptation française :
Johan Bourlard

L’aspect de l’islam que les Américains avertis trouvent le plus discutable n’est pas d’ordre théologique (savoir par exemple si Allah est Dieu ou pas) ni symbolique (tel un centre islamique à Manhattan) mais bien juridique, à savoir le code de lois qu’on appelle la charia.

À juste titre, ils disent non à un droit qui place les musulmans au-dessus des non-musulmans, les hommes au-dessus des femmes et contient nombre d’éléments contraires à la vie moderne.

En juillet dernier, Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des Représentants des États-Unis, a sensibilisé comme jamais l’opinion publique sur le danger de la charia en critiquant violemment ses « principes et châtiments totalement incompatibles avec le monde occidental » et en appelant au vote d’une loi fédérale qui « déclare qu’aucune cour dans tous les États-Unis ne peut en aucun cas substituer la charia à la loi américaine. »

Malgré quelques soubresauts dans ce sens, il n’existe aucune loi fédérale de ce genre. Cependant, le pouvoir législatif de deux États, le Tennessee et la Louisiane, ont récemment adopté des lois qui empêchent concrètement l’application de points de la charia qui violeraient les lois existantes et la politique publique. De plus, dans un referendum du 2 novembre, les électeurs de l’Oklahoma ont de même voté à 70 pour cent en faveur de l’amendement de la constitution de leur État.

Zuhdi Jasser, de l’AIFD, approuve.

Même s’il a été applaudi par des musulmans modérés comme Zuhdi Jasser, un passage de ce qu’on appelle « l’amendement Sauvez notre État » a alarmé les islamistes. Le Conseil aux relations islamo-américaines (CAIR), accusé à juste titre de tentative « de renversement de l’ordre constitutionnel aux États-Unis », a néanmoins convaincu un juge fédéral de district d’adresser une injonction à la commission électorale de l’État pour que celle-ci n’entérine pas l’amendement.

Une séance plénière pourrait encourager utilement un débat public autour de l’application de la charia. Dans cet esprit, examinons d’un peu plus près l’amendement qui vient d’être adopté en Oklahoma (State Question 755). Celui-ci impose aux cours et tribunaux de l’Oklahoma de se fonder exclusivement « sur le droit fédéral et celui de l’État pour juger d’une affaire » et à l’inverse, rejette « le droit international » en général et plus particulièrement « interdit aux cours et tribunaux de tenir compte ou de s’inspirer de la charia » qu’il définit comme la loi islamique « fondée sur deux sources principales, le Coran et l’enseignement de Mahomet. »

Les critiques que l’on entend le plus à propos de l’amendement qualifient celui-ci tantôt de discriminatoire, tantôt de superflu.

Discriminatoire ? Certes, alors que la formulation pose problème (le droit international ne peut pas être rejeté et la charia ne devrait pas être citée nommément), le « State Question 755 » insiste très justement sur le fait que les juges doivent motiver leurs décisions d’après le seul droit américain. Contrairement à la rumeur, l’amendement n’exclut pas la charia du système judiciaire : les musulmans peuvent en effet se laver, prier, boire, jouer, nager, courtiser, se marier, avoir des enfants, léguer leurs avoirs, etc., selon les principes de leur religion. Par conséquent, l’amendement ne cause aucun tort aux musulmans américains.

Muneer Awad, du CAIR, désapprouve.

Superflu ? Même si aucune étude ne nous renseigne sur le nombre de cas où les juges américains prennent leur décision en se fondant sur la charia, une enquête provisoire parle de 17 décisions de justice dans 11 États, dont la plus fameuse est peut-être le jugement intervenu dans le New Jersey au sujet d’un couple marié de musulmans originaires du Maroc. L’épouse a rapporté que son mari l’a forcée à plusieurs reprises à avoir des relations sexuelles parce que, disait-il, « c’est notre religion qui le dit. Tu es ma femme, je peux te faire ce que je veux. » En somme, le mari musulman en appelait à la charia pour pouvoir violer sa femme.

Le juge de première instance lui a donné raison : « Le tribunal estime qu’il a agi selon sa conviction, à savoir son désir en tant que mari d’avoir des relations sexuelles à sa convenance, que cette attitude était cohérente par rapport à ses pratiques et qu’elle n’était pas défendue. » Par conséquent, le juge a décidé en 2009 qu’il n’y avait pas de preuve d’agression sexuelle.

En juillet 2010, une juridiction d’appel a cassé ce jugement et déclaré que le mari « ayant pris part à des relations sexuelles non consenties, avait agi en parfaite connaissance de cause, indépendamment du fait qu’il pensait que sa religion l’autorisait à agir de la sorte. » Selon l’analyse plus incisive de Newt Gingrich, le juge de première instance n’était « pas disposé à appliquer le droit américain à quelqu’un qui de toute évidence maltraite quelqu’un d’autre. »

Vient alors immédiatement à l’esprit le cas alarmant de la Grande-Bretagne où deux des personnages éminents du pays, l’archevêque de Canterbury ainsi que le lord chief justice [président de la plus haute instance judiciaire britannique], sont d’avis d’accorder un rôle à la charia au côté du common law britannique, alors qu’un réseau de tribunaux de la charia est déjà opérationnel dans le pays.

Loin d’être discriminatoires ou superflues, les lois qui interdisent la charia sont essentielles à la préservation de l’ordre constitutionnel contre ce que Barack Obama a appelé les « odieuses idéologies de l’islam radical. » L’American Public Policy Alliance a élaboré un modèle de législation que les législateurs de l’Oklahoma et de 47 autres États devraient adopter.

المصنف الإنجليزي الأصلي: Oklahomans Say No to Sharia
ترجمة: د. سداد جواد ألتميمي

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lundi, 23 juillet 2012

Petite recette pour recycler vos cailloux

cailloux,recette,lapidation,recycler,chariaPetite recette explosive pour recycler les pierres qui encombrent les semis de vos potagers ...

... et qui seront bien utiles dans cette recette islamique et écologique (pas d'effet de serre) que nous vous proposons aujourd'hui.
Attention, vérifiez bien que la législation de votre pays ne s'oppose pas à notre suggestion. Nous nous dégageons de toute responsabilité à cet égard. Mais ne soyez pas inquiets, de trop nombreux pays accueilleront vos expériences avec un plaisir non déguisé.

Opération I
Retirer les pierres qui sont enfouies dans vos semis > classez les en 3 tas :

1° tas : les toutes petites pierres > mettre dans un grand sac > poubelle > jeter.
2° tas : les très grosses pierres > mettre dans un grand sac > poubelle > jeter.
3° tas : les pierres moyennes > à conserver, ce sont celles que nous allons utiliser !

Opération II
Nous allons maintenant affiner en triant le tas n° 3

a) tas des pierres rondes > mettre dans un grand sac > poubelle > jeter.
b) tas des pierres tranchantes > à conserver, ce sont celles que nous allons utiliser !

Opération III
Creuser un grand trou d'environ 1,50 m de profondeur.

Opération IV
Attraper une femme adultère ou présumée telle
et enfouissez la dans la terre jusqu'à ce que sa seule tête dépasse.

Opération V
Jetez vos pierres en visant bien le visage
ni trop doucement, ni trop fort !

Opération VI
Quand la femme adultère ou présumée telle ne bouge plus la tête,
vous pouvez entonner vos chansons favorites et danser le tcha-tcha-tcha
et vous dire qu'a bien été réussie l'islamique chari'a.

Vous comprenez bien que la réussite cette recette
dépend de votre application à respecter la sélection des pierres :

trop petites elles seraient peu efficaces
et trop grosses elles tueraient trop vite,
alors que bien choisies elles feront bien souffrir
et vous offriront un spectacle sanguignolant du meilleur effet.

Crier à l'islamophobie ne fera pas revenir à la vie toutes les femmes lapidées journellement et toutes celles qui le seront prochainement dans le monde musulman au nom du Coran et de sa loi, la chari'a.

(texte élaboré sans en changer un mot avec le guide islamique de la chari'a
seul le tcha-tcha-tcha est une variante folklorique du texte d'origine)

09:01 Écrit par Bonnes Nouvelles dans F o r u m | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cailloux, recette, lapidation, recycler, charia | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

samedi, 12 février 2011

Khomeiny ?

f72aa0403f2faf800683a5710385425f.jpgL'ayatollah Komeiny que la France a hébergé (sans aucune arrière pensée) à Neauphle le Château (département des Yvelines) avant de lui permettre de rejoindre l'Iran, fonda une République Islamique soit disant basée sur le qour'an et plus sûrement sur la sounna rapportée par al BouRari (orthographié "Boukhari" par les islamo-néologistes) et al mouslim au sujet du Prophète mouhammad (pbsl) et la chari'a (lois civiles prétendument basées sur le qour'an).

Ce digne haut représentant du chiisme a écrit de nombreux traités théologiques où il explique que c'est la Loi du Dieu Unique qui doit tout régir sur terre comme au ciel : jusque là, nous serions (presque) d'accord, mais à la lecture de ce document :

http://www.fnb.to/FNB/Article/Khomeyni/Khomeyni.htm

aux innombrables incongruités, permettez-nous d'en douter. Aussi que je vous offre, en ce début d'année, une des "perles" de ce livre hautement instructif :

[8] Il n'est pas permis d'absorber les excréments d'animaux ou leurs sécrétions nasales. Mais mélangés dans une proportion infime aux autres aliments leur consommation n'est pas défendue.

[9] La viande de cheval, de mulet et d'âne n'est pas recommandée. Elle est strictement défendue si l'animal a été sodomisé de son vivant par un homme. Dans ce cas, il faut emmener l'animal hors de la ville et le vendre.

[10] Si on commet un acte de sodomie avec le bœuf, le mouton ou le chameau, leur urine et leurs excréments deviennent impurs, et leur lait même n'est plus consommable. Il faut alors tuer l'animal au plus vite et le brûler, et en faire payer le prix au propriétaire par celui qui l'a sodomisé.]

Tout un programme...

00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ayatollah, khomeiny, chiisme, sounna, sunna, chari'a, charia | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 19 novembre 2010

Droit musulman & Jihad judiciaire

eid_al_adha_17.jpgVoici pour notre Routba du vendredi 19, un chiffre caractéristique du qour'an (Coran), un article sur le droit islamique, la chari'a et le port du voile, publié par © Le Post.fr

Nos commentaires sont, comme d'habitude, notés entre crochets et précédés par un # . Les soulignements le sont par nous aussi. Bonne lecture. chayR.

"Le droit musulman et le Jihad judiciaire"
Publié le 22 Octobre 2008 - par Ellisseievna

Le droit musulman ne doit pas être confondu avec l'équivalent d'un simple droit canon, réglant la vie d'une église et le mariage des fidèles. C'est un système juridique et politique complet, formant la base du droit de 57 Etats.

Ce droit ou « fiqh » suivant la « voie de Dieu » ou « chari'a », régit également le « combat dans la voie de Dieu » ou « jihad », c'est-à-dire de la lutte pour imposer la loi islamique au monde, musulmans et « mécréants » compris.

[# Selon nous, le jiHad, du verbe arabe jaHada, signifie en réalité : faire des efforts en vue de ...
Certains se sont crus autorisés à traduire jihad par l'expression "guerre sainte" ce qui au-delà du simple contresens (aucune guerre ne pouvant être sainte", est une ineptie dans la mesure où cette dernière expression se traduit en arabe par "a°l harb al qoudouss". Quant au mot "mécréant", il ne traduit pas l'arabe kafir qui signifie : négateur. Le kafir est un mécroyant (du verbe mécroire). Quelqu'un qui nie le Dieu : Son existence, Ses qualités, Son plan, Ses bienfaits...]

Le port du voile est selon les juristes musulmans est un des éléments du « jihad ».

[# Le port du voile, selon chayR abou riyaD, traducteur du qour'an, n'est pas prescrit par cette Ecriture Sainte. Aucun verset du qour'an ne fait mention du port d'un voile quelconque sur la tête de la femme. Nous rappelons que chayR S.A.S. a proposé une prime symbolique de 1.000 $ canadiens à toute personne qui prouverait le contraire ... - cf. l'article de ce blog : Voile et qour'an.]

Les revendications et procès intentés en vue d'imposer partout la présence du voile, sont un des éléments de ce jihad, de cette lutte pour l'hégémonie de la loi d' « Allah. » La Cour européenne des droits de l'homme a affirmé la contradiction entre la charia et les droits de l'homme et la démocratie (arrêt du 31 juillet 2001). Le port du voile ne peut être réduit à son aspect de signe d'appartenance religieuse, il est aussi non seulement un acte de manifestation pro-charia, mais un acte d'intimidation et de discrimination indirecte, en effet,

* compte tenu des caractéristiques discriminatoires de la charia envers les femmes et les non-musulmans ;
* compte tenu des multiples actes de violences commis par les partisans de la charia, dans le passé comme actuellement, à l'encontre de ceux que la charia infériorise en application directe des textes sacrés musulmans constituant la source du fiqh (du massacre de tribus juives par Mahomet au génocide arménien ou des indiens, aux assassinats de critiques de l'islam depuis Mahomet en personne, jusqu'aux diverses « fatwas » actuelles),...

[# fatwa : avis juridique émis par un 'oulama, connaisseur "autorisé" du droit musulman.]

...le port du voile n'est pas seulement une manifestation d'adhésion à une idée politique, c'est aussi un acte d'intimidation, un acte créant, pour le moins « un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant » (loi du 5 mars 2008 en application de la directive européenne contre les discriminations).

[# Nous, chayR, disons que le port du voile relève de la sounnah du Prophète. Que le Prophète mouhammad ait préconisé le port d'un voile est chose possible, alors que le fait que le Dieu ne l'a pas prescrit dans son Saint Coran (qour'an) est une certitude. Alors, selon votre niveau de compréhension, tirez en les conclusions que vous pourrez.]

LE DROIT MUSULMAN EST UN REGIME JURIDIQUE ET POLITIQUE

« Le droit musulman est l'épitomé du véritable esprit musulman, l'expression la plus décisive de la pensée islamique, le noyau essentiel de l'islam. » G. Bergstrasser, Grundzüge des islamischen Rechts édition J. Schacht 1935, cité par René David dans son manuel classique « Les grands systèmes de droit contemporains », Dalloz.

[# Le qour'an est la Parole du Dieu Qui nous invite à nous Soumettre (vrai sens du mot i°slam). Le qour'an n'est pas une incitation à discuter, penser, ou philosopher Ses Prescriptions. Cela veut-il dire : lis et tais toi ! - i°qra wa skout ? Non, le Dieu nous demande de raisonner, de réfléchir au choix qu'Il nous propose, aux implications de nos actes, de nos décisions. Réfléchir, méditer, car le qour'an est un bienfait pour une élévation spirituelle et un maintien à l'optimum de nos capacités physiques et morales. Nous pouvons certes raisonner et chercher à comprendre et distinguer le bien du mal. Mais pour penser (dans le sens philosophique du terme), faut-il encore avoir des idées ... alors que nous n'avons que des opinions.]

[# La "pensée islamique" est une expression qui ne convient pas au domaine de la Parole du Dieu :
Le qour'an n'est pas un texte philosophique, mais une révélation, un Rappel (a°z zikr), une descente de l'Esprit du Dieu.
Pour qu'il y ait philosophie, il faut qu'il y ait un texte philosophique, une "pensée philosophique" : des idées ; une tentative humaine d'atteindre l'infini, une montée de l'esprit de l'homme vers le monde des idées cher à Platon.
"La pensée islamique" ? Le qour'an est donc l'inverse d'une "pensée". Quant à "islamique", contrairement à Soumission, c'est un mot qui n'exprime pas le sens contenu la mot du qour'an : le Rappel (a°z zikr) divin. Si l'on voulait tenter de traduire cette expression en language coranique, il faudrait dire : le Rappel de Soumission (au Dieu).]

Léon Duguit, dans son traité de droit constitutionnel de 1935, affirme que « toutes les religions » se caractérisent par : « une croyance et des rites ». Il parle également de morale. Mais nulle trace du moindre élément de droit dans sa définition : rien.

[# Pas de droit dans la Parole du Dieu ? Soyons sérieux ! Qu'a révélé le Dieu à Moïse (Mosché, moussa), si ce n'est la LOI ? Qu'a accompli Jésus (Issa), si ce n'est la LOI ? Qu'a propagé le Prophète mouhammad (Mahomet pour les pervers et les ignorants), si ce n'est la LOI ?
La LOI, la LOI, la LOI, et il n'y aurait pas de droit dans la Parole du Dieu ? Manifestement, il est vrai qu'il n'y a pas plus sourd et aveugle que celui qui ne veut rien entendre et voir !]

René David explique par contre en commençant son chapitre sur le droit islamique : « Lien intime du droit et de la religion. Le droit musulman n'est pas comme les droits précédemment étudiés, une branche autonome de la science. Il n'est qu'une des faces de la religion de l'Islam. Celle-ci comporte d'une part une théologie, qui fixe les dogmes (...), d'autre part une partie, le char, qui prescrit aux croyants ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire. Le char, ou charia, c'est-à-dire « la voie à suivre », constitue ce qu'on appelle le droit musulman. ».

[# Quoi de neuf docteur ? Toutes les "religions", mot qui proviendrait du latin "religare" (relier) et signifierait donc : "(tentative désespérée de) liaison (avec le Dieu)". Parce que, dans les 3 religions monothéistes, le Dieu Unique n'a jamais appellé à une religion quelconque, à la création d'une théologie, à la fixation de dogmes, à un catalogue de "choses" à faire ou ne pas faire... Le Dieu indique à l'homme la Voie, le Chemin pour accéder à la Vie Eternelle. Il ne contraint pas l'homme à obéïr à Sa Loi : Il lui montre les conséquences de ses actes, de ses paroles, de ses raisonnements. Libre à l'homme de mener la vie qu'il souhaite. La Loi du Dieu n'est pas comme la loi de la République : elle n'est pas obligatoire ... pour vivre cette vie : l'athée en est le meilleur exemple. Dans les pays dits islamiques, on ne fait pas respecter la Loi du Dieu, mais une chari'a (et elle n'est pas identique dans tous les pays !), un ramassis d'ordonnances qui arrangent bien les petites affaires des despotes de ces pays : fais ce que je dis et ne dis pas ce que je fais !]

Dans son manuel « Grands systèmes de droit contemporains », L.G.D.J, 2007, Gilles Cuniberti commence par situer : « L'importance du droit islamique ne peut être sous-estimée. Il est au coeur du droit de plus de cinquante Etats représentant plus d'un milliard de personnes. »

Ces propos de juristes « occidentaux », sont exactement ceux des juristes musulmans les plus éminents eux-mêmes, ainsi que des Etats musulmans eux mêmes.

Le grand imam Mahmoud Chaltut (1893-1963) de l'université de l'Azhar en Egypte, la plus réputée des universités de science islamique dans le monde sunnite, explique dans son ouvrage « L'islam, dogme et législation » (Edition Al-Bouraq 1999): « A partir du coran on a su que l'islam présentait deux ramifications principales sans lesquelles ni sa vérité ni son sens ne seraient complets pour son assimilation par l'homme, par son coeur et sa vie. Ces deux ramifications de l'islam sont le dogme et la législation. »

[# Et nous, chayR, disons : « A partir du qour'an, on a su que la Soumission (a°l i°slam) au Dieu Unique présentait deux ramifications principales sans lesquelles, ni sa Vérité, ni son sens ne seraient complets pour son assimilation par l'homme, par son coeur et sa vie. Ces deux ramifications de la Soumission (a°l i°slam) sont : la Prière (a°l Salat) et les Oeuvres bonnes (a°l Sadaqat).» ... et nous n'avons pas fait l'Université d'al a°zhar...]

De même Abd Al-Wahhab Khallaf (1888-1956) magistrat et professeur à la faculté de droit de l'université du Caire écrit dans son manuel « Les fondements du droit musulman ? Ilm Ousoul al-Fiqh » (Edition Al-Qalam 1997, 2008) : « Tous les spécialistes des sciences religieuses musulmanes (« oulama »), par delà les divergences d'école, s'accordent sur le fait que l'ensemble des dires et actes humains, qu'ils soient relatifs aux pratiques rituelles ou aux relations sociales, qu'ils relèvent du domaine pénal ou du statut personnel, qu'ils se rapportent à quelque type de contrat ou à quelque comportement que ce soit, sont soumis à des prescriptions définies par la charia, la Loi islamique.
Certaines de ces prescriptions sont mentionnées dans les Textes ? le Coran et la sunna (paroles, actes ou approbations du Prophète ...). Les autres ne sont pas mentionnées explicitement par les textes mais peuvent être déduites par un moujtahid (celui qui pratique l'ijtihâd, c'est-à-dire l'effort d'interprétation des Textes afin de résoudre des questions de droit) ; dans un travail d'interprétation s'appuyant sur des indications et des preuves qui lui permettent de dégager des lois. »

[# et nous, chayR, disons : « Tous les croyants au Dieu Unique, par delà les spécialistes des sciences religieuses musulmanes ('oulama) et les divergences d'école, s'accordent sur le fait que l'ensemble des dires et actes humains, qu'ils soient relatifs aux pratiques rituelles ou aux relations sociales, qu'ils relèvent du domaine pénal ou du statut personnel, qu'ils se rapportent à quelque type de contrat ou à quelque comportement que ce soit, sont Soumis à des prescriptions définies par la Parole du Dieu Unique exprimée dans la Thorah, l'Evangile et le qour'an et qu'il faut rejeter toute tentative d'association (a°ch chirk) comme la chari'a, la Loi islamique.
Toutes ces prescriptions sont-elles mentionnées dans les Textes Sacrés (Thorah, l'Evangile et le qour'an) ? Oui ! La Thorah, l'Evangile et le qour'an sont largement suffisants et la sounna (paroles, actes ou approbations du Prophète ...) parfaitement subalterne, voire contradictoire, voire souvent parfaitement ridicule (cf. article de ce blog sur l'imam Khomeiny). Ce qui n'est pas mentionnées explicitement par les Textes peut être déduites par celui qui pratique l'i°jtiha°d, c'est-à-dire l'effort d'interprétation des Textes (à noter que le mot ijtiHad a la même racine que le mot jiHa°d et s'inscrit dans la même signification d'Effort) ; dans un travail de raisonnement s'appuyant sur des indications et des preuves formelles qui lui permettent de dégager de sens de la LOI.»]

L'OCI, Organisation de la Conférence islamique, réunissant 53 Etats islamiques, (dont la Turquie, la Tunisie et la Bosnie), précise au sujet de la laïcité (fatwa de l'Académie islamique du fiqh qui dépend de l'OCI, Manama 14-19 novembre 1998) :

«La laïcité (qui signifie la séparation entre la religion et la vie) est née en réaction aux abus commis par l'Église. La laïcité a été diffusée dans les pays musulmans par les forces coloniales et leurs collaborateurs et sous l'influence de l'orientalisme. (...) La laïcité est un système de droit positif basé sur l'athéisme opposé à l'islam dans sa totalité et dans ses détails. Elle se rencontre avec le sionisme mondial et les doctrines libertines et destructrices. Elle est, par conséquent, une doctrine athée rejetée par Dieu, son Messager et les croyants. L'islam est une religion, un État et une voie de vie complète. C'est le meilleur pour tout temps et tout lieu. Il ne peut accepter la séparation entre la religion et la vie, mais exige que toutes les normes soient dérivées de la religion et que la vie pratique soit colorée par l'islam dans les domaines de la politique, de l'économie, de la société, de l'éducation, de l'information, etc. L'Académie demande aux autorités politiques musulmanes "de protéger les musulmans et leurs pays contre la laïcité et de prendre les mesures nécessaires pour les en prévenir".»

[# La laïcité (qui ne signifie pas séparation entre religion et la vie, ni entre religion et l'état) vient dut mot "laïc" qui désigne dans l'Eglise catholique, un simple croyant, une personne qui n'a pas un statut de religieux (prêtre, moine...). La loi de 1905, dite de séparation de l'Eglise et de l'Etat a bien été une réaction contre les abus de l'Eglise catholique ... et des gouvernants de l'époque : les rois de France ! C'est une fille naturelle de la Révolution Française qui y avait procédé dès le début à une "épuration" religieuse, pour abandonner cette pratique sous la pression d'hommes politiques comme Napoléon 1° qui trouvait que le "sabre et le goupillon" étaient deux instruments fort utiles pour mâter les "citoyens" récalcitrants tout comme les ressortissants des colonies. Il ne faudrait pas oublier que l'Empereur fut celui qui rétablit, rien de moins que, l'esclavage. La laïcité n'est pas un droit, mais un état d'esprit qui ne prône pas du tout l'athéïsme, mais fixe les limites des domaines relatifs au domaine d'intervention des lois de la République et de la liberté de tous les cultes. La laïcité est donc garante de la liberté de croire ou pas et se révèle ainsi conforme à la Volonté du Dieu Qui est le Garant Suprème de cette même liberté. Le Dieu n'oblige personne à croire.]

C'est bien pourquoi la « Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en islam », adoptée par les Etats membres de l'organisation de la conférence islamique en 1990 énonce : « Les États membres de l'organisation de la Conférence Islamique, réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Umma islamique (...) le rôle que cette Umma devrait jouer pour guider l'humanité (...) déclarent ce qui suit: (...) - Tous les droits et libertés de cette Déclaration sont sujets à la Shari àh islamique. » (article 24) - La Shari'ah est la seule source de référence pour l'explication et la clarification de tout article de cette Déclaration. » (article 25). »

Par ailleurs, Ali Mérad, professeur émérite à l'université Paris III-Sorbonne nouvelle, dans son dernier livre, Le Califat, une autorité pour l'islam ? (Desclée de Brouwer 2008), reprend la définition de l'islamisme comme « religion de Mahomet » et voit dans l'OCI une préfiguration possible d'un nouveau califat.

[# A la lecture de ces éminents savants, on comprend bien que si l'on accepte "l'islam" comme religion, on se fourvoie dès le départ. On en accepte toutes les dérives et donc toutes les critiques. Nous, chayR, disons que le Dieu n'a JAMAIS appellé à une religion quelconque. Le Dieu, Créateur de l'Univers, a livré le monde au pouvoir de Ses créatures humaines avec un mode d'emploi : les Ecritures Saintes. la dernière définition (de Ali Mérad) de "l'islamisme comme « religion de Mahomet »" est parfaite : laissons la Soumission (a°l i°slam) au croyants du Dieu Unique, sans associés ni association, et l'islamisme aux adorateurs ... de mouhamad ("Mahomet").]

Ainsi, L'ISLAM EST LA CHARIA

Ce qui est une évidence pour tout musulman instruit, apparaît comme une énormité, une diffamation à beaucoup de personnes : comment, pensent-elles, ose-t-on faire l'amalgame entre l'islam et ces peines barbares des islamistes ?!

La lecture des manuels de droit musulman des juristes musulmans confirme bien que :

· La charia ce n'est pas seulement la lapidation ou les « fatwas ».

[# Aucune lapidation d'être humain n'est prescrite par le qour'an, seul le "diable" est appellé à être lapidé : a°ch chayTan a°r rajim.]

· Une « fatwa » ce n'est pas seulement une condamnation à mort.

[# Une fatwa est un avis juridique émis par un 'oulama, soit un "expert" du droit musulman. Dire qu'une fatwa est "une condamnation à mort", c'est confondre le contenant et le contenu...]

En réalité :
· La charia est la loi islamique dans son ensemble, qui inclut les peines de mort comme les règles du mariage ou de la prière ... : c'est-à-dire toutes les normes de comportement d'un musulman.

[# Les versets du qour'an sont très explicites quant aux règles et à l'esprit du mariage. Il en est de même au sujet des prières. La chari'a ne vient que comme "association", "verbiages humains" à l'encontre de l'aspect clair (bayan) et évident (moubin) du message divin.]

· Une fatwa est l'avis d'un musulman compétent (mufti) sur une question précise, qui peut être le jugement à porter sur l'auteur d'un dessin aussi bien que la question de savoir s'il vaut mieux faire don à une mosquée ou à un pauvre etc.

Islam signifie, en arabe, « soumission » [aussi Perfectionnement], et charia, « voie de dieu » [# Non, où est le mot Dieu dans char'ia ?]. Il est évident qu'un musulman, un croyant musulman, ne peut qu'être « soumis » à la « loi de Dieu ».

[# Il est évident qu'un croyant, tout court, ne peut qu'être Soumis à la Loi du Dieu. Sinon, ce n'est pas un croyant à la Promesse du Dieu.
Mais nous dirons mieux : tout homme est soumis aux lois de l'univers. Lois physiques, chimiques ... et Qui a créé le monde ? Quel humain est capable de s'affranchir des lois universelles ?]

Séparer l'islam de la charia n'a aucun sens. Un musulman croyant doit suivre « la voie de Dieu », avoir un comportement conforme à la charia : s'il refuse de le faire, il n'est pas musulman, tout simplement. Dire que l'islam est séparable de la charia est aussi absurde que de dire que le christianisme est séparable de la croyance que Jésus est le fils de Dieu mort et ressuscité : si l'on refuse de penser que Jésus est mort et ressuscité, on n'est pas chrétien, tout simplement.

[# Belle démonstration ! Le mot "islam" ne devrait pas exister, il ne sert à rien, si ce n'est qu'à semer le doute et la confusion ! Ce n'est qu'un pauvre néologisme, un mot forgé de toute pièces par des personnes perverses, incultes ou fainéantes, qui n'ont pas eu l'honnêteté, pas su ou pas voulu comprendre que le mot "Soumission" répondait parfaitement aux critères de la traduction exacte du mot arabe a°l islam. Inventer les mots "musulman" et "islam" en lieu et place de Soumis et Soumission est le coup le plus génial et le plus diabolique de la part des mécroyants en la Parole du Dieu Unique. Ils créent ainsi un langage artificiel et éronné avec lequel ils prétendent juger du qour'an.]

L'IMPORTANCE DU VOILE POUR LE DROIT MUSULMAN

« Sache donc, ma soeur ... que ton Hidjab légal est un étendard de prédication et de djihad, si tu pouvais savoir, il exprime beaucoup d'idées ... »

[# Le qour'an (en arabe) utilise 7 mots différents que les traducteurs rendent par le vocable français "voile" - 5 sur 7 de ces mots ne concernent pas la femme. Et, pas de chance, pour nos "traducteurs amateurs", a°l hija°b fait partie de ces 5 mots - Cf. article complet sur ce blog.]

Dr Farid Al-Ansari, professeur à l'Université de Meknès « Les secrets du hidjab » édition Almadina Bruxelles 2004.
Le Dr Farid Al-Ansari insiste : « L'image : un trait coranique. (...) Ce n'est pas une pure gratuité de trouver que le coran lui-même, la plus importante source religieuse de l'Islam, expose textuellement les règles du vêtement »

[# Oui, le qour'an invite les femmes à se vêtir de façon pudique : en recouvrant leur poitrine (§S.33/59) ! Il n'est pas fait mention de recouvrir la tête ... à moins que les "musulmanes" aient les seins sur le sommet du crâne, ce qui expliquerait qu'elles tentent de cacher cette monstruosité...]

« L'image : un trait politique. (...) La contagion passe au domaine de la concurrence politique pure, surtout dans la nation arabe et islamique d'aujourd'hui, où l'image du nu est mise en oeuvre à travers la littérature, la culture, le cinéma... la mode en mouvement dans la rue, jusqu'au mode de travail administratif, tout cela afin de détruire l'infrastructure de la pratique de l'adoration dans les sociétés musulmanes, infrastructure considérée comme la matière de fermentation de ce qui est appelé « l'Islam politique » selon le vocabulaire de ses ennemis ou l' « éveil islamique » ou « le mouvement de la réforme religieuse » selon le vocabulaire de ses enfants.»

« Ton Hidjab légal (...) exprime beaucoup d'idées, il déclare au monde entier que la femme musulmane (...) est une âme humaine (...) prenant la responsabilité de transmettre le message coranique et ... suivant les traces des prophètes, des véridiques et des martyrs, sur le chemin qui va du coran à la construction (...) de la vraie civilisation. »

Est-il besoin d'expliquer davantage que le port du voile est un acte de militantisme politique, « ostentatoire », exprimant la volonté d'instaurer la charia (« construire la vraie civilisation ») ?...

Al-Ansari justifie l'importance du vêtement en indiquant qu'il est mentionné par le coran lui-même, c'est-à-dire la première des sources du droit musulman (voir, plus haut, la citation de Khallaf). Pour les docteurs de la loi musulmane, en effet, le coran est la parole de Dieu lui-même, et dieu est « le Législateur ».

Al-Ansari cite le coran, sourate (chapitre) 23, verset 59 :

« Ô Prophète, dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles ... ».

[# FAUX ! MENSONGE ! Il est écrit dans le qour'an §S.33 v.59

ya°-a°yyou-Ha°-n nabiyyou qoul li-a°zwa°ja-ka
Ô prophète ! Dis à tes femmes et à tes filles
wa bana°tika wa nisa°i-l moûminîna
et aux femmes croyantes :
youdnîna ‘alay-Hinna min jala°bîbi-Hinna
Que soit rapproché vers elles
min jala°bîbi-Hinna
[les pans de] leur (d)jalaba !
za°lika a°dnî a°n you’rafna fa-la° yoûzayni
Voici un moyen pour qu’elles soient honorées [et] ne soient pas offensées ;
wa ka°na-l lahou Rafoûra°n rahîma°n
et le Dieu est Pardonneur, [et] Miséricordieux.

Où est le mot : grand (kabir) ? Où est le mot voile ? Qu'est qu'une (d)jelabba ?]

Le Cheikh Mouhammad ben Ahmad ben Ismail écrit pour sa part, dans « Le voile de la femme musulmane ! Pourquoi ? » (éditeur Daroussalam Riyadh, Royaume d'Arabie Saoudite, 1998), parmi les conditions pour que le voile soit juridiquement valable :

« Le voile ne doit comporter aucune ressemblance avec les habits des mécréantes, car le messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, a dit « Quiconque imite un peuple en fait partie ». Et Abdoullah bn Amr, qu'Allah les agrée, rapporte : « le messager d'Allah m'a vu porter deux habits teints en rouge, il m'a dit « Ceci fait partie des habits des mécréants, ne les porte plus ».

Ben Ahmad se réfère donc lui à la Sunna (voir plus haut la citation de Khallaf sur ce terme), c'est-à-dire la seconde source de droit musulman, pour indiquer l'importance du voile en tant que marque de différenciation entre les musulmanes et les « mécréants ».

Ces propos de musulmans confirment l'analyse de Chadortt Djavann (écrivaine iranienne réfugiée en France), dans Que pense Allah de l'Europe, (Gallimard 2004) :

« Pourquoi les mouvements islamistes ont-ils menacé la France à propos de la loi contre le voile à l'école ? (...) Pourquoi le gouvernement iranien, alors que le pays subissait une guerre de huit ans, l'embargo international et une crise grave, a-t-il réservé une part importante de son budget à l'entretien de milices paramilitaires armées de kalachnikov et chargées de la surveillance du voile ? »
« Voiler les femmes, c'est diffuser la vision du monde islamiste, une vision du monde, de la société, de l'homme et de la femme que le voile résume et que les femmes portent sur la tête. (...) La prolifération du voile dans les villes européennes manifeste très concrètement la diffusion du système islamiste. Il est fait pour intimider ceux et celles des musulmans qui voudraient se libérer du système islamiste, s'en affranchir et ne pas y retomber. C'est une machine de guerre. (...) Le voile symbolise l'ambition d'un système idéologique qui voudrait s'imposer en Europe. »

Rappelons qu'en 1935, le Shah d'Iran, interdit le port du voile dans tous les lieux publics. Tous sans exception.

Rappelons aussi qu'en janvier 2004, se sont déroulées, dans une dizaine de pays musulmans, des manifestations de protestation contre la loi française, et que deux journalistes français ont été enlevés sous ce prétexte.

Pourquoi le voile est-il important pour le droit musulman ? Parce qu'en réalité, le port du voile correspond au devoir de tout musulman de lutter en vue de l'instauration de la loi d'Allah sur le monde entier.

Lutter pour l'instauration de la loi d'Allah sur le monde entier, c'est le jihad, et c'est un « acte de foi », au sens musulman du terme, comme nous l'expliquerons dans le paragraphe suivant, un sens qui n'a rien à voir avec la compréhension du mot de « religion », que les révolutionnaires de 1789 avaient à l'esprit en rédigeant leur Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Les femmes voilées et leurs partisans ne cessent de répéter que le port du voile est un acte de foi intime, et individuel, etc.

En réalité, le voile n'a rien d'un acte « de foi purement intérieur et individuel ». C'est un acte de jihad, c'est-à-dire, un acte « extérieur » et extériorisé, et un acte s'inscrivant dans une démarche collective, régie sans besoin de structure ou de formalisme particulier, par le droit islamique, la démarche qui doit être celle de la « communauté des croyants », l' « oumma ».

[# Nous, chayR, disons : Que la femme qui veut porter un voile, le porte ! Qu'elle dise le faire par rapport à une prescription de la sounnah (tradition) du Prophète mouhammad : il n'y a rien à redire. En ce bas monde, chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut : déambuler la tête nue ou couverte, dans la mesure où l'on peut voir le visage de la personne. Car quelqu'un qui masque volontairement son visage n'est pas une personne, mais une statue, un objet. Mais la femme qui prétend se voiler par 0rdre du Dieu, c'est à dire selon une Prescrition du qour'an, nous disons : ignorance, perversité ou oppression. Alors que l'ignorante étudie, la perverse se repente et l'opprimée s'enfuisse (où fasse révoquer les lois iniques) de son pays.]

La Oumma qui est : « ... la meilleure des communautés qu'on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Dieu » (Coran sourate 3 verset 110), et qui doit : « guider l'humanité » selon la Déclaration du Caire de l'OCI ( voir plus haut).

Le voile a d'abord été justifié par le « droit à la différence », à l'« identité ». Mais, comme le précise un récit (« hadith ») de la sunna, Mahomet a dit « La guerre est ruse, tromperie ». Le « communautarisme » est vivement critiqué dans des Etats unitaires comme la France, l'aspect différentialiste du voile pouvant paraître trop ouvertement agressif.

Il y a donc eu un changement de tactique parmi les musulmans pratiquant « militants », rappelé par Chardortt Djavann :

« Des jeunes filles vinrent à la télévision expliquer que le voile était leur culture, puis, sous la conduite de la baguette d'un chef d'orchestre invisible, elles changèrent toutes de thème ( ce changement, fait remarquable est attesté au même moment dans toute l'Europe) et se mirent à l'unisson à proclamer que leur choix du voile était le fruit d'une démarche personnelle, intérieure et intime. Impressionnés, intimidés ou discrets ? de l'intériorité comme des goûts, on ne discute pas -, ceux qui les interviewaient ne leur demandèrent pas plus. »

« LE JIHAD EST UN ACTE DE FOI »

Notre droit protège fortement la liberté de croire et de manifester sa foi. Les voilées invoquent ce droit. La question qui se pose donc est de savoir ce qu'est un « acte de foi ».

Pour un européen de culture juive ou chrétienne ou humaniste, un acte de foi est une prière, ou une messe. Selon les textes musulmans, la notion d'acte de foi est différente. La « pratique religieuse » à laquelle pensaient les auteurs des déclarations de 1789, ou de 1948, ou des premières lois anti-discrimination, n'avait rien à voir avec ce que l'islam entend par « acte de foi ».

Selon Mahmoud Chaltut : « Le coran contient ... les règles pratiques ... appelées en islam "Fiqh El-Qoran" (jurisprudence du coran). Dans cette matière, on trouve les actes culturels "El-Ibadâte" sous leurs différentes formes, à savoir : les prières, le jeûne, l'aumône prescrite, le pèlerinage, le Jihad, le serment, les sacrifices. »

Selon le recueil de hadiths (récits formant la sunna, deuxième source du droit musulman) le plus reconnu par les oulémas, celui de Boukhari :

« Titre 2. De la Foi.

Chapitre 27 ? le Jihad est un acte de foi. (...) Mahomet a dit : « Dieu saura gré à quiconque partira sur son chemin et qui n'aura pas d'autre but en partant que de lui prouver sa foi et d'avérer ses envoyés. Il le fera revenir ensuite avec la récompense qu'il aura gagnée ou avec le butin conquis, ou bien il le fera entrer dans le Paradis. Si ce n'était ma compassion pour ma communauté, je ne me tiendrais pas ainsi en arrière des troupes et je voudrais au contraire être tué sur le chemin de Dieu, ressusciter ensuite pour être tué de nouveau et rappelé à la vie une autre fois pour être tué encore après cela. » (...)

Chapitre 31 ? la prière est un acte de foi. »

Selon « Les Hadiths concordants entre les deux Sahih ? Boukhari et Moslem » [c'est-à-dire les deux recueils les plus reconnus] de Muhammad Fouad Abd al-Bâqi (Edition Dar el Fiker) :

« I ? La foi (...) R.8 ? De l'ordre de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils disent « Nul dieu que dieu, Muhammad est l'envoyé de Dieu ».

Autrement dit jusqu'à ce qu'ils se convertissent à l'islam.

LE JIHAD JUDICAIRE CONTRE CEUX QUI S'OPPOSENT AU PORT DU VOILE

Selon Abd Al-Wahhab Khallaf : « Pour préserver la religion et la protéger de toute atteinte, Dieu a prescrit le jihad contre ceux qui s'opposent à la diffusion de l'islam. »

Il est manifeste que s'opposer au port du voile, c'est s'opposer à la diffusion de l'islam. Selon les règles de l'islam, un tel comportement impose d'en combattre l'auteur.

[# Non, pour s'opposer à la diffusion de l'islam (et non à la Soumission, a°l i°slam, au Dieu Unique), il faut informer les citoyens et les résidents étrangers du contenu réel du qour'an (et non ses traductions erronnées ou falsifiées) et l'application ferme des lois de la République.]

Les militants musulmans pourraient demander une loi interdisant d'interdire le voile, en tout lieu, mais cela donnerait lieu à un débat public - notamment concernant la remise en cause de la loi de 2004 - qu'ils ne veulent surtout pas voir s'instaurer.

Ils ont une tactique plus intelligente : ils poursuivent individuellement les personnes qui l'utilisent en tant que chef d'établissement ou d'entreprise, tout comme ils avaient poursuivi individuellement les directeurs ou directrices d'école avant 2004.

C'est un véritable jihad [# Effort] judiciaire. Il ne tient qu'à nos juges de le rendre inopérant, en tenant compte

* du texte de la loi, qui n'a nullement pour objet d'autoriser n'importe quel comportement lié à une « religion »
[# Oui, c'est comme cela qu'il faut procéder]

* et des faits constitués par le contenu du droit islamique, notamment en ce qui concerne le sort des non-musulmans et des femmes sous la loi musulmane, ainsi que la notion de jihad et le rôle du port du voile, dans cette lutte pour l'hégémonie de la loi islamique.

[# Non, le juge (européen) n'a pas à entrer dans le droit islamique, qu'il n'est pas censé connaitre et qui n'a pas d'effet dans sa juridiction. Si j'ai un conseil à lui donner c'est d'utiliser les livres de droit islamique pour consolider l'équilibre de ses armoires bancales ou pour chauffer sa cheminée ... vu la quantité d'ouvrages, il n'aura pas froid cet hiver...]

[Photo Crédit X ; Des enfants musulmans en Inde, tout à la joie de leur nouveaux cadeaux pour  'aïd a°l kabir : des fusils mitrailleurs, en plastique bien sûr, mais en attendant ceux que les recruteurs de l'islam prétendûment radical leur offriront plus tard ... pas beaucoup plus tard.]

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lundi, 28 juin 2010

Chari'a

001a6113fc9506cd03766bc82fb0a1da.gifLa charia par © Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions, Université Marc Bloch, Strasbourg

Charî'a signifie en arabe "fil conducteur dans la vie".

La charia n'est pas un code, comme par exemple le code Napoléon en France. Ce n'est pas un livre. C'est l'ensemble des interprétations juridiques et éthiques, souvent divergentes, qu'au cours des siècles les théologiens ont données (et continuent de donner) des Ecritures sacrées islamiques: c-à-d le Coran et la Sunna.

Il y a quatre écoles théologico-juridiques dans l'islam sunnite, toutes fondées au 8ème et 9ème s. :

1) L'école malékite (fondée par Mâlik ben Anas)
2) L'école chafé'ite (fondée par Châfi'î ou Shâfi'î) (1)
3) L'école hanbalite (fondée par Ahmad ben Hanbal) (1)
4) L'école hanéfite (fondée par Abû Hanîfa)

La charia ne concerne pas tous les aspects de la vie humaine, comme d'aucuns l'ont dit ou écrit. Cela est nettement exagéré dans le sens où elle réglementerait en totalité tous les détails de la vie humaine.

Certes les principaux domaines de l'activité humaine sont touchés par elle, mais à l'intérieur de chacun de ces domaines, il y a des zones vierges que les souverains musulmans et les particuliers ne se sont pas fait faute d'exploiter.

La charia est plus qu'un droit, puisqu'elle inclut les prescriptions cultuelles, et que sa fin dernière est non seulement d'organiser en ce monde la vie la plus vertueuse et la plus utile, mais aussi de préparer les membres de la communauté à leur salut futur. La charia est orientée eschatologiquement.

Elle classe les actions humaines en cinq catégories:

1) ce qui est obligatoire
2) ce qui est recommandé
3) ce qui est indifférent (ce sont les adiaphora de la pensée grecque), mubâh, ou licite
4) ce qui est blâmable (makrûh)
5) ce qui est interdit.

Exemple: ce qui est obligatoire, ce sont notamment les obligations cultuelles (cf. les cinq piliers de l'islam ). Il est recommandé de se marier (mais ce n'est pas obligatoire). Il est blâmable (mais non interdit) de rester célibataire. Ce qui est interdit comporte tous les crimes et délits qui relèvent du droit pénal, et les tabous alimentaires (interdiction de consommer des boissons fermentées, de manger du porc etc...)

La charia a été codifiée sous l'impulsion de deux grands fuqahâ' (théologiens-juristes) Shâfi'î (Châfi'î) (Gaza 767 - 820 Le Caire) dans sa Risâla et Ahmad ben Hanbal (Bagdad 740-31 juillet 855 Bagdad) [sur Châfi'î, voir le jugement de Dhahabî ici ]

La Risâla de Châfi'î définit avec netteté le rôle du Coran et de la Sunna, de l'idjmâ' (le consensus des Docteurs) et du raisonnement analogique (qiyâs). Il établit les principes suivants:
1) Il ne saurait y avoir de contradiction entre Coran et Sunna. La Sunna (les traditions du prophètes) explicitent le Coran.
2) Le Coran ne peut être abrogé que par le Coran et non par la Sunna. Quand il y a contradiction entre deux versets coraniques, le plus récent abroge le plus ancien.
La Sunna ne peut être abrogée que par la Sunna. Autrement dit: un texte ne peut être abrogé que par un texte de même niveau.
3) La Sunna doit être obéie comme émanant de Dieu en vertu de Coran 4.62 "Obéissez à Dieu et à son Prophète."
Pour aller plus loin:
François-Paul Blanc, Droit musulman , Paris, 2006
F P. Blanc, J.-P. Milliot, Introduction à l'étude du droit musulman, Paris, 2001
Louis Milliot, Introduction à l'étude du droit musulman, Recueil Sirey
N.J. Coulson, A History of Islamic Law, Edinburgh Paperbacks
Ignaz Goldziher, Introduction to Islamic Theology and Law, Princeton
Joseph Schacht, The origins of Muhammadan Jurisprudence, Oxford
Joseph Schacht, An Introduction to Islamic Law, Oxford
Henri Laoust, Le précis de droit d'Ibn Qudâma, Institut Français de Damas, Beyrouth, 1950
Henri Laoust, Le traité de droit public d'Ibn Taimîya, Institut Français de Damas, Beyrouth, 1948
Muhammad ibn Idris Shafi°i, La Risâla, les fondements du droit musulman, Paris, 1999

Copyright Ralph Stehly. Reproduction interdite, sauf dans dans un but non-commercial, et à condition de mentionner la source et l'auteur

********************************************************
Notre seul commentaire sera bref : si le qour'an était une tasse de thé, la sounnah en serait le lait que je prend comme les Anglais qui disent : just a smoke ! (Juste un nuage) et la chari'a comme le sucre : c'est dire jamais.
A part la condamnation du voleur à avoir la main coupée que je n'arrive pas à admettre, toute la justice du Dieu Unique se trouve dans le qour'an mais assurémment pas dans les diverses chari'a des pays dits islamiques qui allient la cruauté inutile au ridicule scatologique (cf. article Khomeiny du 01/01/08 sur ce même blog).

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lundi, 05 avril 2010

France - islam ?

9efe617a105ff99760468981f41fd659.jpgISLAM EN FRANCE
Omaraman a écrit sur Yahoo Q/R :
[Nos commentaires sont entre crochets et commençent par un #]

"Le fait de vivre avec les Kouffars* dans leur pays est en contradiction avec les preuves du Coran et de la Sounnah que nous avons mentionné et voici quelques conséquences négatives du fait de vivre parmi les Kouffars."

[#*kouffar: néologisme créé avec le verbe arabe kafara : nier. Les kouffars seraient les personnes qui nieraient le Dieu, le qour'an, le Prophète, l'islam... En général, les occidentaux, c'est à dire les "non musulmans" sont désignés par les musulmans par le terme de "kouffars". Autant dire que nous refusons catégoriquement ce terme de kouffar. Mais ils l'ont forgé, alors faisons avec !]

"Vivre avec les kouffars implique :

1- Développer de l’amour et une Walaa pour les Kouffars. [selon Omaran et ses pôtes, l'amour du prochain est semble prohibé en "islam"].

2- Transiger et faire des compromis au sujet de la religion en laissant tomber des aspects obligatoires de l’islam pour faire plaisir aux kouffars.

3- Etre témoin des péchés et des choses interdites par l’islam, au point qu’elles deviennent tout à fait naturelle et normales pour une personne. Cela représente une contradiction avec la foi, car le prophète a dit : «Quiconque d’entre vous voit un mal, qu’il le change avec sa main. S’il ne peut pas, avec sa langue. S’il ne peut pas, qu’il le change avec son coeur et c’est le minimum de la foi.» Donc pour il est devenu normal de voir le Koufr [# mécréance], le Shirk [# association au Dieu Unqiue], le Zina [# le péché], l’alcool, les femmes sans Jilbaab [# voile], les gens qui insultent et se moquent de la religion, alors où est la foi ?

4- Demander de l’argent aux Kouffars. Demander en islam est très mal vu, même entre musulman, sauf en cas de nécessité. Alors que dire des musulmans qui vivent chez les Kouffars et qui se rabaissent devant eux en leur demandant de l’argent. Beaucoup de musulmans prennent du BS [# ?], et toutes sortes d’allocations de la part des Kouffars et ils deviennent dépendants de cet argent par la suite, alors ils ne pensent plus à partir vivre avec les musulmans. Car les pays musulmans ne donnent pas de BS, ni d’allocations ou de chômage. Mais les Kouffars ne donnent pas d’argent par générosité. Comment ce qu’ils donnent pourrait-il être de la générosité, alors que ce qu’ils donnent ne leur appartient pas. Ils ne font que donner aux gens une partie de ce qu’ils leur prennent en taxes et impôts ! Ils jouent très mal à Robin des Bois !

5- Imiter les Kouffars dans leur façon de s’habiller et de vivre.

6- Difficulté de trouver un travail, même pour les gens hautement diplômé. Sans mentionner la difficulté de trouver un travail Halaal [# lire ; autorisé par la chari'a]. La plupart des emplois disponibles comportent beaucoup de pratiques totalement Haraam |# lire : interdites] dans l’islam. Comme de vendre ce qui est Haraam [# = interdit, comme l'alcool]. La mixité entre homme et femme. Le Ribaa [# le prêt à intérêt, alors que le qour'an ne condamne que l'usure.]. L’interdiction de la barbe [# le port de la barbe serait-il prihibé en France ?], difficulté de faire la prière obligatoire à l’heure, difficulté de s’absenter pour la prière de Joumou’ah [# prière du Vendredi] etc. L’interdiction de faire le Adhaan dehors [# l'appel à la prière, du haut du minaret ou au mégaphone ; actuellement éffectué à l'intérieur de la salle de prière.]

7- Lors des fêtes du sacrifice, on ne peut pas sacrifier ailleurs qu’à l’abattoir. Si on le fait à la maison [# lire : dans la baignoire], on reçoit une amende etc.

8- La difficulté de s’entendre sur le commencement et la fin du mois de ramadan [# problème srtictement musulmano-musulman !].

9- La négligence de plusieurs musulmans lors des fêtes de Eid [# lire : 'aïd] , car les Kouffars ne ferment pas [ # les entreprises et les écoles] lors de nos jours de fêtes. Le musulman doit présenter une lettre de motivation pour s’absenter de son travail ou de son école.

10- Le musulman est obliger de cesser de travailler lors des fêtes des Kouffars. Il est obliger de respecter leurs jours de célébration.

11- Les musulmans doivent envoyés leurs enfants dans les écoles des Kouffars, alors que ce sont des endroits où on enseigne le Koufr [# = la "mécréance"] et les idées de Koufr et d’égarement et la perversité. Les enfants commencent à parler et à penser comme les enfants des Kouffars.

12- Dans certain pays (comme en France) les musulmanes sont forcées d’enlever leur Hijab pour aller à l’école et doivent étudier dans des écoles mixtes.

13- La difficulté de manger que du Halaal. [# lire : la difficulté de ne pas manger que du hallal - sauf dans les Quick 100% hallal ; voir article sur ce blog : 100% hallal ?]

14- Les cours de philosophie (au collège), de musique ou de natation au secondaire qui sont des cours obligatoires pour les enfants, ce qui est interdit en Islam."

* * * * * * * * *

[# Que vient faire dans notre blog, ce texte dont chaque expression hérisse notre sensibilité de Soumis au Dieu Unique ?

Nons dénonçons, à la fois :
l'islam en France,
l'islam de France,
l'islam des élites,
l'islam des banlieux,
l'islam des rebeux,
l'islam des islamistes,
l'islam des cours d'écoles,
l'islam des prisons,
bref, vous l'avez compris, l'islam tout court.

Selon les tenants de ces officines de l'islam, le qour'an, Parole du Dieu, serait principalement véhiculée par les musulmans.
Or il n'en est rien !

Ceux-ci ont des conceptions souvent très erronées du texte coranique et préfèrent s'en remettre aux affirmations des 'ouléma, fiq et autres mufti en ce qui concerne leur compréhension de la Loi (a°d dîn) du Dieu Unique que je n'appelle que rarement Allah pour la raison simple que ce mot se traduit aisément par : le (a°l) Dieu (lah) en français et que le français est, n'en déplaise à mes cousins anglo-saxons, la langue d'excellence du monde diplomatique, des arts et des lettres. L'anglais n'étant que celle des affaires, du business.
La base de leur "science" sont les inombrables hadiç (hadiths) et les chari'a (loi soit disant coranique, différentes selon les pays.)

Notre objectif : établir les bases solides, en français, de notre compréhension du qour'an, de notre Foi au Dieu et de notre attitude, tant vis à vis des non croyants, des croyants égarés sur des chemins de traverse, des musulmans qui confondent croyance et Foi avec superstition et égarement.

Sourate l'Ouverture : je me souviens avec un amusement mêlé d'irritation, de l'explication que m'avait jadis fournie un imam, au sujet du dernier verset de la sourate l'Ouverture a°l fa°tihat, la première du qour'an. Il m'expliquait doctement que les "ceux qui avaient encourus la colère [du Dieu] - maRDoûbi 'alay-him" étaient les juifs, alors que les "égarés, a°d Da°llïn" étaient les chrétiens. Ce digne représentant de la caste des religieux islamiques n'avait sûrement pas lu monsieur de la Fontaine et sa Fable où il évoque cette fameuse poutre que l'on croit voir logée dans l'oeil du voisin, tandis que l'on ne s'attribue à soi-même que la gêne d'une modeste paille.

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