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vendredi, 21 janvier 2011

La preuve par 9

thumb_meriem2.jpgQuestions :
a) Y a-t-il des différences dans les
traductions des versets du Qour'an ?
b) Ces différences sont elles
importantes en nombre et en sens ?

A vous d'apprécier : sourate a°l baqara°h
La preuve par 9 (traductions).

1° ligne : verset arabe translittéré en lettres latines
A. traduction chayR abou riyaD (2006)
B. traduction feu roi fadh (1984)
C. traduction A. de Biberstein, dit "Kazimirsky" (1860)
D. traduction Claude Etienne Savary (1782)
E. traduction Régis Blachère (1956)
F. traduction Fawzi Chaaban (1998)
G. traduction cheikh si boubakeur hamza (1970)
H. traduction Muhammad Hamidullah (1946)
I. traduction dr. Sallah Ed-dine Kechrid (1979)

6. i°nna-l lazîna kafaroû°
A. En vérité, ceux qui mécroient,
B. [Mais] certes les infidèles ne croient pas,
C. Pour les infidèles,
D. Pour les infidèles,
E. Pour ceux qui sont impies
F. Quant aux infidèles,
G. Quant aux incrédules
H. Oui, ceux qui mécroient
I. Ceux qui ont mécru,

sawa°oun 'alay-Him a°nzarta-Houm
A. [c’est] égal pour eux [que] tu les avertisses.
B. cela leur est égal, que tu les avertisses ou non :
C. il leur est égal que tu les avertisses ou non
D. soit que tu leur prêches ou non l'islamisme
E. égal est que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses point.
F. c'est tout un que tu les avertissent ou non,
G. il leur est égal que tu les avertissent ou non :
H. c'est égal pour eux, que tu les avertissent
I. le résultat pour eux est le même :
que tu les avertisses ou que tu ne les avertissent pas


a°m lam tounzir-Houm la° yoûminoûna
A. ou que jamais tu ne les avertisses : ils ne croiront pas !
B. ils ne croiront jamais.
C. ils ne croiront pas
D. ils persisteront dans leur aveuglement.
E. ils ne croiront pas
F. car ils ne croiront jamais.
G. ils ne croiront pas
H. ou que tu ne les avertissent pas : ils ne croiront pas.
I. ils ne croient point.

7. Ratama-l lahou 'alâ° qouloûbi-Him wa 'alâ° sam'i-Him
A. Le Dieu {place un sceau} sur leurs coeurs et sur leurs oreilles ;
B. Dieu a scellé leurs coeurs et leurs oreilles
C. Dieu a apposé un sceau sur leurs coeurs et sur leurs oreilles
D. Dieu a imprimé son sceau sur leur coeurs et leurs oreilles,
E. Allah a scellé leur coeur et leur ouïe ;
F. Dieu a fermé leur coeurs et leur ouïe avec un seau (sic)
G. Dieu a scellé leur coeur et leur ouïe
H. Dieu a scellé leurs coeurs et leurs oreilles.
I. Dieu a placé un sceau sur leurs coeurs, sur leur ouie

wa 'alâ a°bSa°ri-Him Richa°watoun
A. et sur leur regard [est] un bandeau
B. et un voile épais leur couvre la vue ;
C. leurs yeux sont couverts d'un bandeau
D. leurs yeux sont couverts d'un voile,
E. sur leurs yeux est un bandeau.
F. sur leurs yeux Il a mis un voile
G. leurs yeux sont voilés d'un bandeau.
H. Et sur leurs yeux, un bandeau ;
I. et sur leurs yeux est un écran obscur.

wa la-Houm 'aza°boun 'aZîmoun
A. et pour eux [sera] un châtiment énorme.
B. et pour eux il y aura un grand châtiment.
C. et le châtiment cruel les attend.
D. et ils sont destinés à la rigueur des supplices.
E. Ils auront un tourment immense.
F. et Il leur éserve un châtiment cruel.
G. un immense châtiment leur est réservé.
H. et pour eux, un grand châtiment.
I. D'énormes tourments les attendent.

8. wa mina-n nasi man yaqoûlou
A. Et parmi les gens, [sont] ceux qui disent :
B. parmi les gens, il y a ceux qui disent :
C. Il est des hommes qui disent :
D. Il est des hommes qui disent :
E. Parmi les Hommes, il en est qui disent :
F. Il y a des hommes qui disent :
G. Il est des hommes qui disent :
H. Parmi les gens, il y a ceux qui disent :
I. Parmi les Humains, il en est qui disent :

a°manna° bi-l lahi wa bi-l yawmi-l a°Riri
A. Nous croyons au Dieu et au Jour dernier !
B. "Nous croyons en Allah et au Jour Dernier !"
C. Nous croyons en Dieu et au jour dernier,
D. Nous croyons en Dieu et au jour dernier ;
E. "Nous croyons en Allah et au Dernier Jour",
F. "Nous croyons en Dieu et au jour dernier"
G. "Nous croyons en Dieu et au Jour Dernier";
H. "Nous croyons en Dieu et au jour dernier !"
I. "Nous aons cru en Dieu et au Jour dernier",

wa ma° Houm bi-moûminîna
A. Et [en fait] ils ne [sont] pas (parmi les) croyants.
B. tandis qu'en fait, ils n'y croient pas.
C. et cependant ils ne sont pas du nombre des croyants.
D. et ils n'ont point la foi.
E. alors qu'ils n'[y] croient point.
F. et qui pourtant ne sont pas des croyants.
G. alors qu'ils ne sont pas croyants.
H. Tandis qu'ils ne sont pas croyants.
I. alors qu'ils ne sont pas croyants.

9. youRa°di'oûna-l laha wa-l lazîna a°manoû°
A. Ils {cherchent à tromper} le Dieu et ceux qui croient ;
B. Ils cherchent à tromper Allah et les croyants
C. Ils cherchent à tromper Dieu et ceux qui croient,
D. Ils en imposent à Dieu et aux croyants ;
E. Ils tendent à tromper Allah et ceux qui croient,
F. De tels hommes cherchent à tromper Dieu et les véritables croyants
G. Ils cherchent à tromper Dieu et ceux qui croient.
H. Ils cherchent à tromper Dieu et ceux qui ont cru ;
I. Ils cherchent à tromper Dieu et ceux qui ont cru

wa ma° yaRda'oûna i°lla° a°nfousa-Houm
A. et (ils) ne trompent qu'eux-mêmes
B. mais ils ne trompent qu'eux-mêmes
C. mais ils ne tromperons qu'eux-mêmes
D. mais ils ne tromprent qu'eux-mêmes,
E. alors qu'ils ne trompen qu'eux-mêmes,
F. mais ils ne trompent qu'eux-même,
G. Mais ils ne trompent qu'eux-mêmes
H. mais ils ne trompent qu'eux-mêmes,
I. et ne trompent qu'eux-mêmes

wa ma° yach'ouroûna
A. et (ils) n'[en] sont pas conscients.
B. et ils ne s'en rendent pas compte.
C. et ils ne le comprennent pas.
D. et ils ne le comprennent pas.
E. sans [le] pressentir.
F. à leur insu.
G. sans se rendre compte
H. et ils sont inconscients.
I. inconsciemment.

10. fi qouloûbi-Him maraDoun
A. Dans leur coeur [est] une maladie ;
B. Il y a dans leurs coeurs une maladie (de doute et d'hypocrisie),
C. Une infirmité siège dans leurs coeurs
D. Leur coeur est gangréné.
E. En leur coeur est un mal
F. C'est l'indice qu'ils ont un coeur malade.
G. Leur coeur recèle une maladie ;
H. Il y a dans leurs coeurs une maladie:
I. En leur coeur est un mal

fa-za°da-Houmou-l lahou maraDa°n
A. aussi le Dieu leur accroît cette/une maladie
B. et Dieu laisse croître leur maladie.
C. et Dieu ne fera que l'accroître ;
D. Dieu en a augmenté la plaie ;
E. et Dieu aggrave ce mal.
F. Leur mal, Dieu l'aggravera encore
G. Dieu en a augmenté la gravité.
H. dieu donc les fait croître en maladie.
I. et Dieu leur a donné mal sur mal.

wa la-Houm 'aza°boun a°lîmoun
A. et pour eux [sera] un châtiment douloureux
B. Ils auront un châtiment douloureux
C. un châtiment douloureux leur sera réservé,
D. une peine déchirante sera le prix
E. A eux châtiment cruel en prix
F. et Il leur infligera un châtiment douloureux
G. Un cruel châtiment leur est réservé.
H. A eux, donc, un châtiment douloureux,
I. Is auront des tourments douloureux

bi-ma° ka°noû° yakziboûna
A. parce qu'ils avaient été menteurs.
B. pour avoir menti.
C. parce qu'ils ont traité les prophètes de menteur.
D. de leur mensonge.
E. d'avoir menti.
F. pour les punir de leur hypocrisie.
G. comme prix de leur dénégations.
H. pour avoir menti !
I. à cause de leurs mensonges.

11. wa i°za° qîla la-Houm
A. Et quand il leur fut dit :
B. Et quand on leur dit :
C. Lorsqu'on leur dit :
D. Lorsqu'on leur dit :
E. Quand on leur dit :
F. Si on leur dit :
G. Lorsqu'on leur dit :
H. Et quand on leur dit :
I. Quand on leur dit :

la° toufsidoû° fi-l a°rDi
A. Ne {semez pas la corruption} sur la terre !
B. "Ne semez pas la corruption sur la terre",
C. Ne commettez point de désordre sur terre,
D. Ne vous corrompez pas sur la terre ;
E. "Ne semez pas le scandale sur terre !",
F. "Ne faites pas de mal sur la terre"
G. "Ne répandez pas l'immoralité sur la terre",
H. "Ne commettez pas de désordre sur terre",
I. "Ne semez pas la corruption sur la terre !,

qa°loû° i°nna-ma° nahnou mouSlihoûna
A. Ils dirent : En vérité, nous ne [sommes] que des réformateurs !
B. ils disent : "Au contraire nous ne sommes que des réformateurs !"
C. ils répondent : Loin de là, nous y faisons fleurir l'ordre.
D. ils répondent : Notre vie est exemplaire.
E. ils répondent : "Nous sommes seulement des Réformateurs."
F. ils répondent : "Au contraire, nous faisons le bien".
G. ils répondent : "Nous sommes plutôt des réformateurs !"
H. ils disent : "Nous ne sommes que des réformateurs".
I. ils disent : "Nous ne sommes que des réformateurs".

12. a°-la° i°nna-Houm Houmou-l moufsidoûna
A. Ne [sont-]ce pas eux en vérité, les corrupteurs ?
B. Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs,
C. Ils commettent des désordres,
D. Ils sont des corrupteurs,
E. Eh quoi ! ne sont-ils pas en vérité les Semeurs de scandale
F. Qu'y faire ? ils sont les malfaisants
G. Or çà, ne sont-ils pas en vérité eux-mêmes des [êtres] malfaisants
H. Ce sont eux, n'est-ce pas les fauteurs de désordre,
I. Ce sont plutôt eux les corrupteurs

wa la°kin la° yach'ouroûna
A. Et certainement ne s'[en] rendent-ils pas compte !
B. mais ils ne s'en rendent pas compte.
C. mais ils ne le comprennent pas.
D. et ils ne le sentent pas.
C. mais ils ne le comprennent pas.
E. alors qu'ils ne [le] pressentent point.
F. et ils ne le savent pas.
G. sans en avoir conscience.
H. mais ils sont inconscients !
I. mais ils ne se doûtent de rien.

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samedi, 03 juillet 2010

Traduire la Routba

Mouhammad.jpgEst-il permis de faire le sermon du vendredi en une autre langue que l’arabe ?

Sheikh ibn ’Uthaymin répond à chayR abou riyad.

bi-smi-l lahi a°r-rahma°ni a°r-rahi°m

Certains des gens de science soutiennent l’interdiction de la traduction des sermons du vendredi et des deux fêtes en langues autre que l’arabe. Ils souhaitent par ceci (rahima-houm allah) préserver la langue arabe et la sauvegarder à l’instar du Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam) et de ses Compagnons (radhia-l lahou ’an-houm) qui prononçaient leurs discours en arabe dans les pays non arabes comme ailleurs. C’est aussi pour encourager les gens à apprendre l’arabe et à en prendre soin.

D’autres des gens de science soutiennent la permission de traduire les sermons en langues autre que l’arabe, si les interlocuteurs ou la majeure partie d’entre eux ne comprennent pas l’arabe, compte tenu de l’objectif pour lequel Allah a institué le sermon. En effet, il s’agit bien de faire comprendre aux gens les dispositions qu’Allah leur a prescrites et les choses qu’Il leur a proscrites et leur orientation aux bonnes choses et aux nobles qualités et leur mise en garde contre ce qui est contraire à cela.

Nul doute que le sens et la portée « du sermon » sont plus importants que les mots. Ceci est surtout vrai quand on s’adresse à des gens qui ne comprennent pas l’arabe et qui ne seraient pas touchés par le sermon et que l’usage de l’arabe ne pousserait pas à apprendre cette langue et à s’en occuper, ce qui est surtout le cas à notre époque, car les Musulmans sont en retard tandis que les autres sont en avance et que la langue du vainqueur progresse, et celles des vaincus régressent dans le monde.

Si l’objectif visé à travers la transmission des connaissances et de la Loi islamique aux gens ne pourra se réaliser au sein des non-arabes que grâce à la traduction des sermons en leurs langues, l’avis qui autorise la traduction des sermons dans les langues des gens qui écoutent et qui leur permettent de comprendre le discours et d’en saisir la portée mérite mieux d’être suivi. Ceci est d’autant plus vrai que la non traduction peut provoquer disputes et querelles. C’est pourquoi la traduction s’impose dans ce cas parce qu’elle permet de réaliser un avantage et d’écarter un préjudice.

S’il existe au sein de l’auditoire des gens qui comprennent l’arabe, le prêcheur doit utiliser les deux langues alternativement ; Il prononce le sermon d’abord en arabe, ensuite il le répète dans l’autre langue comprise par les autres. Ce qui permet de réaliser deux avantages et d’écarter le préjudice et d’écarter toute dispute au sein de l’auditoire.

Cela s’atteste dans de nombreux arguments tirés de la Législation. Citons-en les propos d’Allâh - Subhânahu wa ta’âla :

« Et Nous n’ avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allâh égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c’est Lui le Tout Puissant, le Sage. »

 Citons encore l’ordre donné par le Messager (salla-l lahou ’alay-hi wa sallam) à Zayd ibn Thâbit d’apprendre la langue des Juifs pour l’utiliser dans ses correspondances et pour leur expliquer les preuves, et pour pouvoir lire leurs messages et en expliquer le contenu au Prophète (salla-l lahou ’alay-hi wa sallam).

Citons aussi le fait que, quand les Compagnons (radhia-l lahou ’an-houm) envahirent les territoires persan et byzantin, ils invitèrent les gens en arabe à se convertir à l’Islâm par le biais d’interprètes avant de les combattre. Quand ils conquirent lesdits territoires, ils appelèrent les gens vers Allâh - Subhânahu - en arabe et leur donnèrent l’ordre d’apprendre cette langue. Ceux qui ignoraient celle-ci étaient appelés dans la langue qu’ils comprenaient. C’est ainsi qu’il fut possible de leur administrer la preuve [de la validité de l’Islam]. Nul doute que c’est le chemin qu’il faut suivre à la fin des temps, au moment où l’Islâm est, et redeviendra étranger, et où les gens sont accrochés à leurs langues respectives.

La traduction est devenue nécessaire et le prêcheur ne peut plus s’en passer dans son prêche. L’orateur doit choisir ce qui est mieux pour l’auditoire. S’il s’avère utile de diviser le sermon et de traduire les parties l’une après l’autre jusqu’à la fin, il doit le faire. S’il juge plus utile de tout traduire après le sermon arabe ou après la prière, il peut procéder de cette façon. Wa Allâh - Ta’âla - A’lâm.

Question :

Quel est le jugement concernant le fait de faire le sermon du Vendredi, en une autre langue que l’arabe ?

Réponse :

Ce qui a été authentifié à ce sujet, c’est qu’il n’est pas permis au prêcheur du Vendredi, de faire le prêche dans une langue qui n’est pas comprise par les auditeurs. Et si ces gens ne sont pas arabe, et ne comprennent pas la langue l’arabe, et bien certes, il prêchera dans la langue qu’ils comprennent. Car cela est un moyen d’éclaircissement [de la religion] pour eux. Car l’objectif du sermon est l’éclaircissement des limites d’Allâh - soubhana-hou wa ta’a°la - envers Ses serviteurs et leurs exhortations, ainsi que leurs guidés. Par contre, les versets du Qor’ân doivent être récité en arabe, et ensuite ils doivent être traduit dans leur sens rapprochés. Et la Parole d’Allâh - ’azza wa jal - indique que le prêcheur, doit prêcher dans la langue de son peuple :

« Et Nous n’avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et c’est Lui Le Tout Puissant, Le Sage » 

Et Allah a bien fait voir que le moyen d’éclaircissement se fait par la langue que les gens comprennent.

Notes

[1] Coran, 14/4

[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 8/251-255

[3] Coran, 14/4

[4] Kitâb « Fatâwa Arkân al-Islâm » du Sheikh Ibn ’Uthaymîn, p.393

Est-ce que le sermon du vendredi doit obligatoirement être fait en français ? Quelle est la réglementation concernant le fait de le prononcer dans une autre langue que l’arabe ?

Sheikh Jâd al-Haqq `Ali Jad al-Haqq, l’ancien Sheikh d’al-Azhar a répondu à chayR abou ryaD :

Réponse

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Tout Compatissant. Louanges à Allah le Tout Puissant, et paix et bénédictions sur Son Messager.

Les hanafites soutiennent qu’il est permis de donner le sermon dans une autre langue que l’arabe que l’auditoire soit arabe ou non. Cependant, la majorité des juristes musulmans pensent qu’une des conditions requises pour le sermon du vendredi est qu’il soit donné en arabe.

Les malékites affirment que le sermon doit être donné en arabe, et qu’il n’est pas permis de le faire dans une autre langue, même si l’auditoire n’est pas arabophone.

Les hanbalites, quant à eux, disent que si le prédicateur est arabophone, alors le sermon doit être donné en arabe. Sinon, il lui est permis de le faire dans n’importe quelle autre langue qu’il maîtrise, que l’auditoire soit arabophone ou non. Dans tous les cas, les versets coraniques doivent être récités en arabe.

Les shaféites basent leur avis sur ce point, stipulant qu’une des conditions du sermon du vendredi est qu’il soit prononcé en arabe. Ceci s’applique lorsque l’auditoire est arabophone. Dans le cas contraire, l’imam n’est pas tenu de donner le sermon en arabe. Il peut parler dans sa propre langue mais les versets coraniques doivent être récités en arabe.

Sheikh Jâd Al-Haqq ajoute qu’étant donné que le but du sermon du vendredi est d’exhorter les gens, la priorité va à l’opinion d’Abû Hanifah autorisant l’usage d’une langue autre que l’arabe. Cela est plus en accord avec la nature et le but de l’assemblée.

Si toutefois on souhaite suivre l’opinion de la majorité des juristes, une autre alternative peut-être proposée. L’Imam peut donner les deux parties du sermon du vendredi en arabe, suivies d’une traduction pour chacune d’entre elles dans la langue de l’auditoire. De cette manière, comme l’a souligné Sheikh Jâd Al-Haqq, le message parvient à l’ensemble de l’auditoire sans aller à l’encontre des règles juridiques (de donner le sermon en arabe) et en réalisant l’objectif de guider les fidèles en prêchant dans leur langue maternelle.

Allah le Tout-puissant sait mieux.

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mercredi, 09 juin 2010

TRADUIRE ?

1915785243.jpg- Extrait d'une question que j'ai posée sur Yahoo Q/R pour exprimer mon insatisfaction face à la position de ceux qui refusent que le qour'an soit traduit en Français. Est-il besoin de préciser que je ne parle pas de MA traduction, mais des traductions en général et, de préférence, des meilleures -

Question : Pourquoi refusez-vous la traduction en français du qour'an en français?

- Avez vous peur que l'on révèle des secrets de polichinelle ?

- Craigniez vous que l'on ne comprenne enfin que le "voile" n'est pas préconisé ?

- Redoutez vous que l'on apprenne que le hijab n'est qu'une tenture ?

- Etes vous anxieux que l'on découvre qu'il n'y a pas 72 vierges au Paradis ?

- Appréhendez-vous que l'on ne découvre que le jiHad n'est pas la guerre sainte préconisée par certains ?

- Vous alarmez-vous que l'on découvre la simplicité linguistique de l'arabe coranique ?

- Etes vous inquiéts que l'on ne découvre la vérité sur vos + de 100.000 hadiç ?

- Avez vous la phobie de la révélation de l'agrément de la Thora et des Evangiles par le qour'an ?

- Avez-vous la frousse que vos moeurs arriérées ne soient mises au grand jour ?

- Angoissez-vous de devoir vous soumettre au Seul Dieu et abandonner toutes vos pratiques associationnistes.

- Avez vous le trac, la trouille, la pétoche, la venette, la courante de quelqu'un ou de quelque chose ?

Ne craignez rien, je ne vous lapiderai pas !

@ Tfrt qui dit : "qu'il ne faut pas faire confiance aux gens trops intelligents"

>>> Si les gens "bien instruits et intelligents" ne sont pas capables de rendre la valeur du qour'an et des hadiç, alors faut-il donc, selon toi, faire confiance aux ignorants et aux demeurés ? Heureux les simples d'esprits ...etc.


@ Srh & Ynnck qui dit "Moi, je le lis en arabe" :

>>> Vous comprenez l'arabe ? Bénissez le Dieu qui vous rendu compréhensible cette langue. Vous savez donc de quoi je parle et pouvez comprendre les questions de ceux qui ne le parlent pas ! Dans les salles de prières, en France, 80% des pratiquants ne comprennent rien au prêche et au qour'an. C'est pour eux, que comme le Ducros de la pub, je me décarcasse.

@Brbr qui dit "le CORAN ne se traduit pas, on doit le lire dans sa langue d'origine, l'arabe, c'est une condition nécessaire et suffisante pour le comprendre" :

>>> Alors les pauvres ignorants qui ne parlent pas l'arabe, que font-ils dans la salle de prière ? Merci de ta réponse.

@Chnnpnd

>>> je te réponds :

1° Il n'y a pas de "voile" pour la femme dans le qour'an : 1.000 $ (canadiens) pour toi, si tu en apportes la preuve irréfutable.

2° Un "voile" est recommandé par la seule sounnah du Prophète (pbsl).

3° La Soumise au Dieu Unique s'habille comme elle l'entend ! Peut-on être plus clair ?

Tu ne fais que colporter les âneries de tes incultes des oulamas, imams et autres mouftis. C'est pour cela que tu fais partie des gens qui refusent la traduction du qour'an. Reste dans ton ignorance et revient nous voir avec des arguments en béton. Va voir mon blog : http://chayr.blogspirit.com - En 2 ans, personne n'a trouvé à redire à mon travail de traducteur fidèle et sincère du Qour'an. Contradicteurs, venez ! Débattons ensembles.

@lkml qui dit "d'accord avec Tfrt, [i]bliss guette ce genre de question pour déformer les choses s'il n'y arrive pas ,il restera toujours les insultes à la place au lieu d'un bon raisonnement ou une contradiction correcte."

>>> Où vois tu des insultes ? Je vous pose des questions et vous me sortez ibliss, le diable, le démon : Oyez ! C'est fini le moyen âge ! Le siècle des lumières est passé en France. Ici on débat, discute, argumente. A vos imprécateurs, vos dinausores de l'islam qui méconnaissent la langue française, je leur dis avec Boileau :
"Tout ce qui se conçoit bien,s'énonce clairement
et les mots pour le dire arrivent aisément."

NDLE : Quel est le rapport entre cet article et la photo ?
Le Petit Prince de St Exupéry a été traduit en plus de 130 langues et n'a pas perdu de sons sens : ni en turc, ni en chinois.

[Crédit Dessin : Yral ]

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