mercredi, 07 avril 2010
L'islam des lumières
Opinion : On entend souvent de nombreux "musulmans" se glorifier d'un "islam des lumières", évoquant ainsi "une époque bénie", un eldorado perdu de la foi, qu'il faudrait absolument exhumer du passé et faire revivre.
Réponse :
L'islam des lumières est une double illusion :
1° illusion : l'islam en tant que tel n'existe que dans la tête des allumés de la chari'a, tandis que le qour'an est la Parole exprimant la LOI intangible du Dieu Unique.
C'est le qour'an qui est lumière et clarté sur le monde alors que l'islam n'est qu'obscurantisme et noircissement de l'avenir des ses adeptes et des mays dans lequel il cherche à s'implanter, sous l'impulsion de ses gourous.
2° illusion : Si lumière il y eut, elles ne furent que celles du faste des califes qui a brillé par leur art consommé de faire suer le burnous des pauvres et des esclaves créateurs de richesses, sans lesquels l'éclat de leurs règnes n'aurait pas éclairé plus qu'une bougie.
Ce ne fut en aucun cas l'époque bénie d'une mise en pratique de la Loi du Dieu Unique. Si cela avait été le cas, ces régimes seraient toujours en place, protégés qu'ils auraient été par le Dieu.
Aujourdhui, l'islam intégriste, n'est que le repli identitaire des "musulmans" qui prennent conscience :
- que leurs conceptions rétrogrades du qour'an sont sérieusement constestables et donc contestées,
- qu'après un pseudo âge d'or, la décadence s'installe irréversiblement tant dans leurs pays d'origine que dans ceux qu'ils cherchent à investir : alors ils se radicalisent.
- que la takiya (cet art islamique du mensonge et de la disssimulation) ne fait plus illusion et que les autres humains, ceux qu'ils appellent avec mépris les kouffars, commencent à ouvrir les yeux sur leur pseudo religion qui sous son aspect de moutons bêlants n'est en fait qu'un loup sanguinaire caché au fond de la bergerie.
Alors quand on me parle de l'islam des lumières, je pense à la lueur de l'incendie que les musulmans sont en train de préparer en sabotant systématiquement les institutions politiques, sociales et familiales des pays qui n'ont pas encore le "bonheur" de goûter aux principes humanitaires chari'atiques et sounnatiques.
Qui ne dit mot consent,
chayr abou riyaD.
00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : islam, lumières, calife, intégriste, ben laden, terroriste | 
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Commentaires
C’est vrai ! Je suis d’accord qu’il faudra éviter cette expression : « islam des lumières ».
Car on peut comprendre que ce sont ces hommes là qui sont qualifiés de « lumières ». Alors qu’en fin de compte c’est la révélation d’Allah qui est une lumière pour ces hommes.
Vous dites : [On entend souvent les musulmans se glorifier de l'islam des lumières, évoquant une époque bénie, un eldorado perdu de la foi, qu'il faudrait absolument faire revivre.]
Je dirais qu’il faudra savoir qui entendre.
Beaucoup de gens lettrés ayant tout juste feuilleté quelques bouquins traitant certaines faces de l’histoire des musulmans, s’en tiennent à des détails d’évènements relatés, sans se soucier de leur authenticité.
N’allons pas dire que l’écriture de l’histoire est innocente, que les jeux politiques d’une période donnée n’influent pas sur l’orientation de ces historiens qui ne sont, en fait, que des hommes, des hommes qui ne peuvent échapper à leur nature "d’hommes sociables". Un historien, de faible croyance au jugement dernier, ne peut échapper à cette part de subjectivité encouragée par son appartenance idéologique, raciale ou autre.
Jamais au grand jamais les savants musulmans n’ont considérés la génération des compagnons du prophète et les deux générations qui l’ont suivi comme des périodes bénies dans le sens ou les hommes acteurs de ces périodes sont considérés comme des saints.
Seulement, les savants musulmans savent reconnaître le prodigieux effort qu’ont consenti ces hommes pour faire parvenir le message d’Allah aux deux bouts du mondes avec le peu de ressources qu’ils disposaient.
Écrit par : extra t | jeudi, 10 avril 2008
Vous dites : [Aujourd’hui, l'islam intégriste, n'est que le repli identitaire de certains "musulmans" qui prennent conscience que leurs conceptions rétrogrades du qour'an sont sérieusement contestées, donc foutues : alors ils se radicalisent.]
Donc d’après vous, si les conceptions [sont sérieusement contestées], c’est qu’elles sont forcément [foutues] ?!!!...
C’est ça qu’appelle-t-on un argumentaire ? Un argumentaire ne doit-il pas renfermer au minimum deux (2) introductions et une conclusion ?!.
Ne serait-il pas plus judicieux de se poser les questions suivantes et d’y répondre clairement avant de conclure :
1- Qui sont-ils ces "contestataires" ? (musulmans responsables, lucides et clairvoyants ou pas)
2- Ils contestent quoi ? (des conceptions qui s’avèrent celles du prophète ou pas)
3- quel est le contexte dans le quel ils le contestent ? (sous pression d’un nouveau mode de vie adopté ou pas)
4- Pourquoi le contestent-ils ? (pour fuir le poids de la pression de ce nouveau mode de vie ou pas)
5- Comment le contestent-ils ? (avec un argumentaire objectif se basant sur le Coran ou pas)
Ou bien alors, peut-on se contenter d’un verbe facile de "gens lettrés", pour qualifier le choix d’un musulman, à rejoindre les conceptions du prophète, comme [repli identitaire] rejoignant des [conceptions rétrogrades du qour'an].
Alors que le Dieu, Lui-même, dans le Coran l’incite à prendre le prophète comme modèle et exemple de traduction du coran en acte et comportement dans la vie.
Écrit par : extra t | jeudi, 10 avril 2008
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