mardi, 13 juillet 2010
Esclavage
Question de Ot... sur Yahoo Q/R
Combien de fois le mot esclave apparaît-il dans le Coran?
Réponse de chayR : Salut, bonne question !
Sont nommés dans le qour'an (Coran) :
1° ou°laika 'aymani-koum : ceux qui [sont] entre vos mains.
2° ar riqa°b : le captif (suite aux combats ou guerres).
Mais les "esclaves", s'il devait y en avoir seraient les :
3° a°bd a°l lah : serviteurs, esclaves du Dieu,
c'est à dire les Soumis, les croyants, ceux qui ont la foi
dans le Dieu Unique, Créateur de l'Univers.
Donc en fait : le mot "esclave", en tant que tel, n'est pas cité dans le qour'an.
Pourquoi ? Parce que la notion d'esclavage n'était pas reconnue comme telle par les anciens de toutes les cultures
(romains, grec, perses...etc...).
Il y avait les hommes libres ou affranchis et ceux qui appartenaient à d'autres captifs pour des raisons diverses (guerre, rezzous...)
Cette situation choque aujourd'hui, mais faut-il rappeler que c'est à la fin du 19° siècle SEULEMENT que l'esclavage a été aboli.
Napoléon ne l'a-t-il pas rétabli dans les îles, pour palier au manque de main d'oeuvre ?
********** Note :
§S.2/221. wa la° tankihoû°-l mouchrika°ti hattâ yoûminna
Et n'épousez par les associatrices avant qu'elles ne croient ;
wa la-a°matoun moûminatoun
et assurément, une [esclave] croyante
Rayroum min mouchrikatin
[est] meilleure qu'une associatrice
wa law a°'jabat-koum
(et) même si elle vous enchante.
wa la° tounkihoû°-l mouchrikîna hattâ° yoûminoû°
Et n'épousez pas les associateurs avant qu'ils ne croient,
wa la-'abdoun moûminoun Rayroun min mouchrikin
et assurèment, un [esclave] croyant [est] meilleur qu'un associateur,...
à remarquer que là où des traducteurs placent le mot [esclave], il est noté dans le qour'an
1° a°mat :
2° 'abd : le Serviteur, le Soumis, {l'esclave du Dieu Unique}.
Merci de vos commentaires et de vos lumières...
00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : esclave, esclavagisme, serviteur, soumis, napoléon | | del.icio.us | | Digg | Facebook
mardi, 13 avril 2010
Napoléon & Qour'an
En 1799, Napoléon était encore un jeune général en mission en Egypte pour le compte du gouvernement français de l'époque dont Lucien, son frère, faisait partie. En peu de temps, Napoléon avait réussi à s'implanter sur une portion importante de ce pays.
Mais suite aux comportements déplorables de certains de ses soldats, de purs fils athées de la révolution de 1789, à l'encontre des imams d'Alexandrie et du Caire, Napoléon eut la finesse, afin de "calmer le jeu", de faire croire aux cadis et autres notables de la place qu'il allait se convertir à l'islam.
Cette politique habile lui permit :
1° de se rallier l'élite égyptienne,
2° de se concilier les grâces du peuple,
3° de recruter des soldats égyptiens plus adaptés au climat suffocant des champs de bataille,
4° de contrer la politique de la "Grande Porte", les turcs, anciens maîtres du pays,
5° de résister efficacement aux Anglais en les faisant passer pour des mécroyants et lancer ainsi un jiHad contre eux.
Evidemment ... Napoléon ne se convertit jamais et fit durer le suspens tant qu'il put. La preuve qu'il fut un tartuffe de génie, n'est-il pas que les musulmans d'aujourd'hui croient à sa conversion ? Ils l'ont placé comme membre d'honneur du "club des poêtes/musulmans disparus" dont l'homme au bonnet rouge, le commandant Cousteau (voir article sur ce blog) n'en est pas un des membres les moins éminents.
Devenu empereur, Bonaparte perfectionna son talent d'hypocrite politique (pléonasme ?) : à l'occasion de son couronnement, Napoléon jugea habile de se rapprocher des catholiques dont-il méprisait le représentant terrestre suprême : le pape. Il le fit venir sans ménagement de Rome à Paris et le traita si durement qu'il en mourut 6 mois plus tard. Comme son prédécesseur Henri IV qui aurait dit que "Paris vaut bien une messe", il avait habilement planifié un gouvernement du sabre et du goupillon.
Maintenant, il est certain qu'à s'être frotté de près à l'islam, par la lecture de l'Alkoran (a°l qour'an), son subconcient n'en était pas resté indemne et il est évident que certains aspects juridiques de la Parole du Dieu Unique se sont retrouvés dans son Code Civil dont il a personnellement dirigé la rédaction.
De plus, à Sainte Hélène, désabusé par ses revers politiques, amoureux et autres, il a du confier à ses proches, son admiration pour les principes de l'islam qu'il avait appris à connaitre en faisant semblant de se convertir.
Il est la vérification du verset §S.86/15.16 :
"En vérité, ils manigancent une ruse
et Je [le Dieu] prépare [aussi] une ruse."
En résumé, à se frotter au bouc, on sent l'odeur du mouton.
Même si Napoléon s'est baigné dans la lumière du qour'an pour "faire semblant", il en est resté des traces qui ont éclairé son code civil et ses derniers jours.
Sources :
"Napoléon" par André Castelot de l'Académie Française.
"Napoléon, l'ami des Suisses" par Jacob Delafon.
00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dieu, napoléon, cadi, mufti, ouléma, pape, rome | | del.icio.us | | Digg | Facebook