lundi, 27 décembre 2010
Traduire, toujours traduire
Article : de Yahoo.ca*
"L'Ecole biblique et archéologique française (Ebaf), qui a produit la célèbre Bible de Jérusalem, a fêté dimanche son 120e anniversaire dans la Ville sainte.
Fondée en 1890 par le père dominicain Marie-Joseph Lagrange, un professeur d'histoire ecclésiastique, l'Ebaf réunit aujourd'hui une vingtaine de frères dominicains, dont 15 chercheurs originaires du monde entier, au couvent de Saint-Etienne, près de la porte de Damas, à Jérusalem-Est.
Plus ancien centre de recherche biblique et archéologique de Terre sainte, L'Ebaf s'est faite connaître dans le monde entier par ses études critiques de la Bible, se basant sur la foi, mais aussi sur la raison et le contexte dans lequel les textes ont été écrits.
"Cette lecture critique des textes lui a d'abord valu des réactions négatives des autorités romaines, qui l'ont accusée de "rationalisme caché" et de "néo-protestantisme", a rappelé le directeur de l'Ebaf, le père Hervé Ponsot, lors d'une messe consulaire retransmise en direct à la télévision française, à l'occasion du 120e anniversaire.
Mais désormais, le père Lagrange (1855-1938), qui est enterré à Jérusalem, est reconnu comme un "précurseur" des études bibliques, a souligné le père Ponsot.
Fruit du travail des exégètes de l'Ecole, la Bible de Jérusalem, publiée en 1956 et modèle des bibles modernes, a été traduite en de nombreuses langues.
L'Ebaf conduit des fouilles archéologiques dans tout le Moyen-Orient, notamment dans la bande de Gaza, sous la direction du père Jean-Baptiste Humbert...
Commentaire : A quand l'Ecaf (Ecole coranique et archéologique française) ? Malgré ses lectures critiques du texte du qour'an et les réactions négatives des "autorités" musulmanes françaises et étrangères cet institut ferait preuve d'un peu de rationalisme et fournirait des bases plus sûres que celles omniprésentes de l'islam sunnite et chiite.
A quand l'autorisation de fouilles de la ville de la Mecque et de Médine ? Mais aussi de Khaibar et de Taïf, pour confirmer ou infirmer certaines affirmations de la Sirah officielle du Prophète ?
Tans que ce travail n'aura pas commencé, l'islam n'aura pas ses lettres de noblesses auprès des croyants de la planète qui mettront toujours en doûte la bonne foi des dirigeants d'une "religion" qui ne veut pas jouer la transparence.
[*coordonnées de l'article de Yahoo.ca :
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/lecole-biblique-et-arch...]
00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ecole, coranique, archeologique, française, coran, bible, fouilles, mecque, medine, rationalité | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
On refuse c'est vrai de jouer la carte de la transparence en islam, comme tu l'as très bien dit! C'est flagrant.
Sous prétexte que le Coran est parole de Dieu, il est en plus mal vu d'essayer de mieux comprendre certaines paroles en discutant de certains passages... Puis, les savants ont interprété et traduit certaines paroles à notre place, donc l'affaire est clos pour les musulmans. C'est aussi valable pour l'histoire du prophète Mohamed !
Des fouilles archéologiques seraient la bienvenue. Mais qui "oseraient"? Le problème est que tout se confond en islam. Il est compliqué (voire impensable) pour les musulmans d'imaginer séparer certaines choses...
Écrit par : chezyas | mardi, 28 décembre 2010
A quoi servirait des fouilles archéologiques dans l'étude du Qouran?
A amplifier encore plus l'idolatrie envers le prophète par le fétichisme d'objets?
Laissons les prophètes tranquilles et concentrons nous sur les textes divins.
Ce n'est pas la Sira qui doit être infirmé ou confirmé.
C'est juste le Qouran qui doit être compris.
Écrit par : Starf | mercredi, 29 décembre 2010
Bonjour,
Les fouilles archéologiques permettent, entre autre, de déterminer les dates d'occupation des territoires. Il serait intéressant de connaître la date de fondation de la Ka'aba ; les plans, à l'époque présumée du Prophète, des villes de la Mecque et celle de Médine : retrouvera-t-on le fossé qu'il aurait fait creuser pour repouser les attaques mecquoises et celui où auraient été massacrés plus de 600 juifs ?
Les turcs possèderaient, à Istamboul, des objets (veste, épée...) ayant appartenus au Prophète : ils ne font pas l'objet d'un culte particulier, ni d'une idolatrie connue.
La Sira étant d'origine 100% musulmane, se présente comme un récit légendaire de la vie du Prophète. Aucun être humain un tantinet sérieux ne peut y accorder de crédibilité. Il serait donc intéréssant de pouvoir catégorier de manière définitive et indubitable ce qui relève du mythe et ce qui appartient à l'histoire.
Quant à la compréhension du Qour'an (Coran), depuis la fermeture définitive de l'i°jtiHad par les 'oulamas et autres fouqahas, il convient de ne plus croire que ce seront les musulmans qui nous en donneront les clefs. Sans vouloir jouer les "prophètes", je suis persuadé que ce seront des chercheurs de langue française et parfois allemande qui feront faire un véritable bon en avant à la compréhension du Qour'an, Parole en Arabe du Dieu Unique.
chayR.
Écrit par : chayR | mercredi, 29 décembre 2010
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