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samedi, 22 mai 2010

Barelvi / Déobandi

Passeportmusul2.jpgExcellent article trouvé sur Yahoo Q/R sous la plume de @ǝuıʌlnq :

Le mouvement Barelvi aurait vu jour dans la ville de Bareilly et plus précisément au sein d’une madrasa, la « Mullah Ahmad Raza Khan Barelvi ». L'école Barelvi suit l'enseignement de l'imam Ahmed Rida Khan et les Déobandi, les enseignements de l'imam Rashid Ahmed Gangohi. Ses deux écoles sont très présentes dans le continent indo-pakistanais.

Les Barelvi et les Déobandi sont [d'obédience] sunnite. Ils sont en général de fiqh (jurisprudence) hanafite, de 'aqida (doctrine) ashari'te ou maturidite et pratiqueraient tous deux le tasawwuf. Il existe de [nombreuses] divergences d'opinion entre ces deux groupes .

Site en anglais : http://qa.sunnipath.com
Un site en anglais très représentatif de mouvement Barelvi :
http://www.yanabi.com
Il y a d'autres sites également, mais très polémiques en ce qui concerne le mouvement Déobandi, ... et un forum où l'on peut trouver beaucoup d'informations sur ce mouvement http://www.sunniforum.com ; un des très grand chaykh de ce courant est le mufti Taqi Usmani : http://www.albalagh.net

Le mot Déobandi dérive du nom de la ville Deoband qui se trouve dans l'état de l'Uttar Pradesh du nord de l'Inde.
La Mosquée rouge au Pakistan en serait le haut lieu de ce mouvement.
L'école Déobandi aurait été une des sources de la pensée des talibans afghans.

En Inde, de même qu’au Pakistan et en Afghanistan, le culte des « saints » soufis tient une place centrale dans la religiosité populaire. Ces saints sont enterrés dans des darga°h, « sanctuaires », qui constituent en fait des lieux de pélerinage plus ou moins importants, tenus par un pîr, terme persan signifiant « vieil homme », « fondateur » ou « chef » d’un groupe religieux.

Dans le sous-continent indien, ce titre désigne une personne qui aurait hérité de pouvoirs occultes d’un grand ancêtre soufi. Les pîr distinguent la tariqa (voie soufi) à laquelle ils adhèrent, de la chari’a, et prétendent avoir reçu des connaissances ésotériques leur permettant d’accomplir des miracles et de communiquer avec le Dieu. La majorité des pîr, en Inde et au Pakistan, est constituée de descendants de grands maîtres spirituels soufis et ne se conforme pas toujours à la chari’a. Ces pîr tirent donc, parfois, davantage leur légitimité de l’hagiographie de leurs ancêtres que de leur connaissance et mise en pratique de la shari’a.

Les musulmans du sous-continent indien accordent une importance considérable aux pîr, dont les bénédictions sont censées apporter le succès dans tous les domaines de la vie. Leur rôle peut être comparé à celui des marabouts d’Afrique subsaharienne.
Les pîr jouent par ailleurs un rôle central lors des fêtes ayant lieu autour des darga°h, les plus importantes étant les urs (« noces » mystiques avec le Dieu), qui célèbrent l’anniversaire de la mort de "saints" soufis.

Les deux écoles de ‘ulama ("savants" musulmans) les plus importantes du sous-continent, les Deobandi et les Barelvi, ne sont pas du même avis quant au rôle des pîr. Les Barelvi préconisent la perpétuation des traditions populaires relatives au soufisme, aux lieux "saints" et au rôle des pîr héréditaires.

[Photo : un passeport musulman ! à quand "islam über alles" ?]

00:05 Écrit par Bonnes Nouvelles dans Spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barelvi, deobandi, al korane al karim, el corane el karim | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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